Le CO2, une question d'équilibre... Les schémas ci-joints sont relativement explicites : si on utilise les énergies fossiles, nous produisons du CO2 que les forêts doivent absorber et stocker, tandis que si on utilise le bois comme combustible, celui-ci produit également du CO2 mais, il a absorbé et stocké ce CO2 avant d’être abattu pour être brûlé. Nous sommes ici dans un cycle fermé, contrairement à la combustion des énergies fossiles.
Les Pellets , les Bûches , le Bois Déchiquetté , des solutions ?
L'avis des importateurs & les avantages : Les importateurs de ces chaudières avancent une économie de 40 % sur les frais de chauffage, ce qui permet de récupérer relativement rapidement les surcoûts dus à l’installation de ce genre de matériel. L’installation de telles chaudières vous permet de récupérer une partie non négligeable de votre investissement grâce aux déductions fiscales ou primes octroyées par les régions notamment. Certes poluant, mais pourtant... Contrairement à ce que certaines personnes avancent maladroitement, une chaudière à pellets produit du CO2. En effet, l’élément chimique essentiel constituant le pellet ou le bois étant du Carbone, sa combustion produira, inévitablement du CO2. Cependant, le bois (et donc les pellets) entrent dans le cadre du « cycle naturel du carbone ». En fait, le bois est neutre car la quantité de CO2 émise lors de la combustion est complètement absorbée par les arbres de remplacement, dans le cadre du cycle naturel du carbone (voir schéma plus loin). On peut donc dire que le bois qui brûle produit du CO2 mais que l’arbre duquel il est issu a absorbé du CO2 durant sa vie, et donc le bilan est nul ! Il reste encore le CO2 émis lors de la production du pellet en usine. La fourniture du granulé de bois, ne demande que 5 à 10 % de l’énergie contenue dans le combustible pour collecter le bois, le sécher, le transformer et le transporter. La technologie des poêles et des chaudières à granulé permet un rendement de 80 à 95 % selon les appareils et les conditions de fonctionnement. En comptabilisant l’énergie consommée à la chaleur produite, y compris les étapes de transport et raffinage, le chauffage au bois émet 40 kg de CO2 par MWh de chaleur utile alors que les chaufferies au gaz, au fioul et à l’électricité émettent respectivement 222 kg, 466 kg et 180 kg de CO2 par MWh. Ainsi, l’utilisation du bois permet de diviser les émissions de CO2 par 12 par rapport au fioul et par 6 par rapport au gaz.
Une question de pouvoir calorifique... Les chaudières à bois et à pellets semblent être la vraie solution aux problèmes environnementaux. Leur pouvoir calorifique élevé (entre 4,7 et 5,2 kWh/kg) leur permet d’être un excellent moyen de substitution aux énergies fossiles et surtout au mazout de chauffage. Leur rendement de combustion est supérieur à 98 % et la production de cendres qui en découle est de l’ordre de moins d’1%. Le pellet a également l’avantage d’avoir un prix relativement stable, qui fluctue, en tout cas, moins fort que celui du mazout ou du gaz.
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